Le bilan du prix immobilier au terme du premier semestre de 2018

En janvier, il fallait débourser 258.650 euros en moyenne pour s’approprier un T3 en France. Un appartement similaire coûte 262.150 euros en juillet, soit une augmentation de 3500 euros sur cette période ! A la fin de ce premier semestre, on note donc l’avancée progressive des prix, confirmée par les experts dans le domaine, même si la hausse de prix est restée plutôt modérée dans tout l’Hexagone. L’avancée est au total de +1,35%, un chiffre tout de même supérieur à l’inflation. 130 villes sur 200 ont connu des hausses légères mais ceux-ci flambent carrément dans certaines d’entre elles ! Il y a donc une grande disparité entre les prix selon les localités.

L’envolée des prix dans 4 zones distinctes

Si les prix immobiliers augmentent globalement dans les villes françaises, dans certaines, ils régressent, dans d’autres, la hausse est quant à elle plus marquée. Dans plus de 10 villes, la hausse dépasse ainsi la barre des 10% selon detective-banque.fr.

Ajaccio, en tête de liste

De par sa situation privilégiée sur l’Ile de Beauté et aussi ses nouveaux programmes immobiliers haut de gamme, Ajaccio est devenu l’eldorado des investisseurs immobiliers. La ville corse a donc vu ses prix immobiliers grimper en flèche en l’espace de 6 mois. Selon le baromètre de Trouver-un-logement-neuf.com, la hausse y atteint 27,6 % et c’est la plus forte hausse enregistrée dans son histoire !

Le Bassin d’Arcachon et les Bouches du Rhône

Même scénario au bassin d’Arcachon où les prix moyens ont fortement augmenté. +26,8% en juillet, soit une croissance de 88 000 euros sur le prix d’un T3 ! Non loin de là, à la Teste-la-Buch, le coût augmente d’environ 13,4%.
Du côté des Bouches du Rhône, La Ciotat et Aubagne dépassent largement Marseille dont l’augmentation est de +2,3%. A La Ciotat, les biens immobiliers s’acquièrent à 12,4% plus chers qu’au mois de janvier et à Aubagne à +13,3%!

Le Lac d’Annecy

Devenir propriétaire coûte aussi très cher au Lac d’Annecy, et plus précisément dans la ville d’Annecy, ayant augmenté de +11,6% et d’Annecy-le-Vieux ayant progressé de +25,6 %.A Annecy-le-Vieux en particulier, un acquéreur doit payer +73.000 euros de plus pour l’achat d’un T3 ! Le dynamisme économique et l’essor du tourisme, avec la présence du lac et des montagnes justifient cette flambée.

Les plus fortes baisses dans 3 villes françaises

L’étude de Trouver-un-logement-neuf.com met également en lumière des fortes régressions, de plus de 10% au premier semestre de 2018 dans seulement 3 villes, en l’occurrence Cannes, Cagnes-sur-Mer et le Var. Le programme neuf haut de gamme cannois et sa commercialisation ayant prix fin, les prix y sont au plus bas. Un repli de -10,5% à Cagnes-sur-Mer a aussi été enregistré. Même son de cloche dans le Var et certaines de ses villes comme Hyères, Sanary et Sainte-Maxime.
A cause des régressions du prix de l’immobilier de quelques villes de la zone B2, elles ne sont plus éligibles à la loi Pinel. C’est le cas de Le Mans, de Avrillé (Angers), Soustons (Landes), et avec une baisse respective de -6,6%, -7,8% et -8,6%.

Paris, la ville la plus chère

Paris compte actuellement 25 programmes immobiliers neufs, d’où la modération de la hausse, à seulement 4%. Malgré tout, elle est toujours la ville la plus chère où acheter un bien immobilier. En ce moment, un T3 parisien coûte 765.400 euros, un coût inaccessible à la grande majorité des français. A titre de comparaison, pour le même prix, un acquéreur peut devenir propriétaire d’un T5 neuf à Armentières, dans le Nord ! Si vous cherchez un bien abordable, les prix à Pau, Billère, Brest, Perpignan restent jouables !

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